NATUR'AVENTURE

Matin : "Elles sont où tes chaussettes ?"

    Ca y est, la fin du séjour commence doucement à montrer son bout du nez. Au réveil, un point est fait sur le déroulement de la matinée, car au programme sont les inventaires, afin de vérifier si tout le monde a bien géré ses affaires. Les serviettes qui traînent et les chaussettes fantômes sont malheureusement très connus par les pros de la colo, et les traditions, ça se garde. Après une longue heure de vérification, de slips retrouvés et de t-shirts sales, les inventaires sont tous validés, à quelques chaussettes près.

   Les jeunes en cuisine partent préparer le repas du midi, pendant que les autres profitent de leur matinée au calme, en jouant à quelques jeux. 

Au menu: bruscetta fromage, omelette et salade vinaigrette. Mousse au chocolat en dessert clos ce bon repas.

Après-midi : "Là à gauche! Non, à droite?"

    Après ce repas copieux, le temps calme se passe en douceur. Les enfants profitent du dernier jour et refont quelques parties de Loup-Garou. 

    Aux alentours de 14h30, la dernière grosse activité de la semaine est lancée. Sac à dos, gourde et chaussures de marche dans la main (et sur les pieds), le groupe part en course d'orientation. A l'aide de juste une carte, une boussole et un descriptif de leur chemin, les jeunes doivent retrouver des balises dans la forêt afin de pouvoir répondre aux énigmes. Ces questions au sujet de la faune et de la flore testeront leurs connaissances accumulées sur la semaine.

    Chaque groupe retrouve facilement son chemin, et résoud les énigmes avec aisance. 

Au retour, un goûter copieux attends les aventuriers, car en plus du goûter prévu, c'est le moment de finir tous les paquets ouverts depuis le début du séjour. Les chocos, les pains au lait, les langues de chats et autres biscuits secs y passent tous, et les enfants se régalent.

    Une soirée spéciale attends le groupe, et certains profitent du moment de la douche de se changer en une tenue adaptée pour les festivités à venir. 

Veillée : "Fiesta boom boom"

    Ce soir au menu: apéro de chips et sodas, suivi d'un barbecue saucisses-merguez, salade de légumes et melon. 

    L'ambiance festive se poursuit par quelques jeux musicaux, un madison et le libre dancefloor de la soirée. 

Assez fatigués de la semaine, les jeunes se couchent vers 22h30. Demain retour vers son propre lit!

Nous vous attendons vers 11h!

Matin : "Vent et fraîcheur !"

    C'est au beau matin, aux alentours de 8h, que le campement de la Maison Cantonière se lève en douceur. Certains sont encouragés à sortir du lit un peu plus tôt qu'ils ne l'auraient souhaités, car la préparation de l'activité canoë les attends.

Comme mardi, le groupe sera coupé en deux aujourd'hui, mais fera les activités inverses. Le groupe ayant déjà fait le vélo sortira en canoë sur le Cher aujourd'hui, tandis que les navigateurs aquatiques de mardis vont aller à la rencontre des vieux chênes du massif de Tronçais. 

    Les canoërs (je sais pas si c'est un mot, mais c'est mon blog, je fais ce que je veux) mangent, et préparent leur maillot, leur serviette, font leur sandwhich pour le midi et remplissent leur gourde avant de finalement embarquer la Canoë Mobile (tm) de Tronçais, en direction du Cher. Là-bas ils embarqueront sur le cours d'eau et remonteront le courant, afin de pouvoir relever quelques défis sous l'oeil expert de Sylvain, notre encadrant.

    De l'autre côté, le groupe de cyclistes testent tous leur vélo, et préparent la cuisine tranquillement. Ne pas avoir l'autre moitié du groupe sur le centre fait respirer, et les jeunes en profitent.

Après-midi: "Quelques gouttes n'ont jamais tué personne!"

    Pendant que le groupe au canoë mange paisiblement son pique-nique, les jeunes au centre se préparent au grand départ vers les chênes tricentenaires.

    Casque sur la tête et gourde dans le sac, ils partent en vélo, visiter les mêmes 5 arbres remarquables que le groupe de mardi. 

Une grosse averse acompagne le sifflet de départ. Equipés de k-way et pleine d'envie de visiter les chênes, le groupe part sans tarder, si ce n'est qu'un peu mouillé.

    Premier stop au chêne Stebbing. Avec sa magnifique sculpture en bois qui le protège, c'est un arrêt obligatoire pour toute personne visitant la forêt.

    Quelques kilomètres plus loin, le groupe s'arrête aux Jumeaux et à la Sentinelle, admirant ces géants défunts. Leurs tailles imposantes inspirent le respect, même après leurs morts.

    Avant dernier stop, le chêne Saint Louis. Sa cicatrice à cause de la foudre en font un arbre singulier parmi les chênes remarquables.

    Le dernier arrêt avant de rentrer les vélos se fait à Pépé chêne, emblème incontournable dans le secteur. 

Vers 16h30, les deux groupes rentrent au centre à très peu d'intervale, pile à l'heure pour le goûter. Des nectarines et sablés bretons redonnent des forces aux sportifs trempés, qu'ils soient canoërs ou cyclistes, car la pluie est généreuse et arrose tous.

Veillée : "Les chauves-souris ça kiffe pas trop la pluie non..."

    Ce qui était prévu comme une sortie nocturne à la rencontre des chauves-souris et autres créatures de la nuit s'est vite transformé en déception quand la pluie a repris ses averses. N'en voyant pas la fin (litéralement), la décision a été prise de sortir la braséro, de se regrouper autour du feu, et d'écouter les histoires passionnantes de notre très chèr directeur (devinez qui c'est qu'écrit le blog). Le frais ayant ratrappés certains, les couvertures en laine ont apportés confort et chaleur aux jeunes pendant ce moment de convivialité, et avant peu, ils ont rejoint leur lit.

Matin : "Cabanon ou cabanette?"

    7h48, campemement de la Maison Cantonière, forêt de Tronçais. Il se prépare quelquechose dans ce camps, je le sais. C'est depuis déjà une demie heure que j'observe ces tentes de loin. Aucune signe de vie. Pourtant, je ne peux pas empêcher ce pressentiment de danger: une présence sinistre rôde dans le camps. Un danger endormi. Je dois rester là et observer, pour le bienêtre de tous.

    8h10, même endroit. Je l'ai vu. Je LES ai vu plutôt. C'est pire que ce que je croyais. Ce que je pensais être le nouvel antre d'un ours sauvage ou un loup errant est en réalité un campement d'une espèce bien plus dangeureuse: des enfants. Depuis quelques minutes, ils sortent de leurs tentes, les yeux vides et les regards rivés sur la table de petit déjeuner qu'un grand leur a préparé. Ils sont lents, et se déplacent avec autant de grâce qu'un albatros sur terre. Je maintiens ma position et continuera de les observer, mais je reste vigilant.

    9h45, entrée de forêt, à quelques mètres du campement. Le groupe entier est désormais sorti des tentes. J'en compte approximativement 23. Le groupe est assez hétérogène: certains individus sont nettement plus grands que d'autres. Je distingue une répartition mâle/femelle normale dans le groupe, et aucun individu n'a l'air blessé. Après s'être nourris, chaque individu est retourné vers sa tente et en est sortie vêtu différement, ainsi qu'équipé avec ce qui semble être des chaussures de marche. Ils sont désormais en route vers la forêt.

    10h53, forêt derrière le campement. Le groupe montre un comportement des plus étranges. Depuis presque une heure déjà, ils construisent, à l'aide d'éléments extrêmement rudimentaires, des cabanes à peine assez grands pour l'un d'entre eux. J'estime que c'est un rituel d'apprentissage, car leur espeèce est bien connu pour bâtir des constructions complexes et durables.

Les individus étaient assez concentrés dans leur tâche que j'ai risqué de sortir l'appareil photo pour prendre quelques clichés.

    11h21, fenêtre du bâtiment principal du campement. Le groupe est toujours sur la construction des cabanons (cabanettes?). Je tiens à noter qu'un petit nombre d'individus sont restés au camp, afin de préparer ce qui semble être leur repas du midi. Je crois reconnaître de la ratatouille aux patates et des feuilletés au fromage.

Les fenêtres épaisses du bâtiment me permettent de prendre des photos sans me soucier du bruit.

Après-midi : "Ils se LAVENT avec la boue ?"

    14h, campement de la Maison Cantonière. Tout est de nouveau calme. Les enfants ont suivies leur repas par un moment de repos. Le rituel consiste à s'asseoir sur des chaises allongés autour d'une zone à l'ombre, et jeter des bouts de papiers carrés colorés sur une table. La complexité de leurs moyens de communication est fascinante, et difficile à déchiffrer.

    16h08, forêt de Tronçais, plusieurs kilomètres du camp. Je ne sais pas ce qu'il leur a pris. En quelques minutes, le groupe est passé d'un moment de repos au camp, à un déplacement en masse vers l'intérieur de la forêt. Menés par un des grands, le groupe s'arrête périodiquement afin d'observer le sol ou les environs. Peut-être à la poursuite d'une proie? Ils sont actuellement arrêtés sur une zone boueuse, la cerclant avec le regard vers le bas. Ils grattent la boue sur les arbres et poussent des petits cris parfois quand ils trouvent ce qu'ils cherchent par terre. Si seulement je pouvais me rapprocher afin de voir ce qu'ils cherchent...

J'ai pris quelques photos en toute vitesse. Le vent qui souffle actuellement dans les arbres fait un bon travail pour masquer les sons de mon appareil. 

   16h40, forêt de Tronçais. Le vent s'est mis à souffler fort, très très fort. Le groupe semble peu perturbé par les bourrasques et continue son chemin. Ils semblent faire une boucle afin de finir leur sortie de nouveau au campement. J'aimerais rentrer avant eux pour voir s'il y a eu des dégâts avec le vent, et si oui, voir leurs réactions à leur rentrée. Je vais couper à travers la forêt.

    17h25, campement de la Maison Cantonière. Les dégâts par le vent semblent mineures. Un seul individu, le plus grand d'entre eux, était resté au campement. Dans ma hâte de suivre le groupe à sa partie, j'ai raté ce détail. L'individu en question vérifie actuellement l'état du lieu, et répare les peu de choses qui méritent de l'attention. Au retour du groupe, tout sera comme neuf. 

    19h43, campement. Cela fait presque 12 heures que je suis ce groupe, et la fatigue commence à me monter.  Depuis leur rentrée cet après-midi, chaque individu s'est lavé et est désormais assis autour d'une table. Leur repas consiste en des morceaux de viande, coincés entre deux bouts de pain mou, accompagné de baguettes jaunes et croustillantes. J'ai cru distinguer quelques légumes aussi. Ils ont l'air de déguster, car peu font du bruit.

Je choisis de me retirer un petit instant, afin de pouvoir manger sans la crainte de me faire repérer.

Veillée : "Awoooooo, la revanche"

    21h17, intérieur du gîte. En revenant au camp, je me suis retrouvé perplexe du manque de mouvement. Je craignais être revenu au moment d'une autre sortie, mais du bruit venant de l'intérieur du bâtiment trahit la présence du groupe. 

Tous assis en cercle, ils semblaient se divertir avec un jeu. J'ai cru distinguer des dessins de Loup Garous sur certaines cartes qu'il utilisent, mais je ne suis pas sûr. Les individus crient régulièrement à la révélation de certaines cartes, et sont, contrairement, parfois parfaitement silencieux.

J'en resterais toujours perplexe quant à la complexité de leurs rituels.

    22h08, campement. Le groupe entier est désormais retourné dans leurs tentes. Après leur jeu agité, ils ont rejoint leur nid dans le calme, et tentent actuellement de s'endormir. 

J'ai eu beaucoup de chance d'avoir pu observer cette espèce rare mais dangeureuse dans son habitat naturel. Mes notes me seront indispensables pour avancer mes recherches dans les ecosystèmes forestiers, et notamment les rôles des grands mamifères. Je clos désormais ici mes notes sur cet espèce.

- Extrait de journal d'un biologist

Matin : "Ca dors bien là non ?"

    Ce mardi matin, un phénomène des plus improbables s'est produit. Un campement sans bruits, sans chuchotages, et sans jeunes debout, ceci même à 8h du matin. Si nous devions choisir les tendances, nous aurions sûrement suggéré un lever vers 6h, mais non, la fatigue a rattrapé le camp, et les jeunes profitent de leur duvet. 

    Mauvais matin pour dormir longtemps toutefois, car la moitié du groupe est attendu pour une activité canoë à 9h30, qui durera toute la journée. Les marmottes du groupe sont levés avec un peu d'aide, sans trop les brusquer, et tous préparent leurs affaires pour leur journée sur l'eau. Ils prennent k-way contre le vent, maillot de bain pour l'eau, casquette contre le soleil, et gourde contre la soif ! Une table pour la préparation des pique-niques est également mise en place, afin que chacun puisse construire son sandwhich parfait.

    A 9h32, le groupe canoë est dans les minibus, prêts à être déposés sur l'eau.

    Pendant ce temps là, la deuxième moitié du camp se lève en douceur, et démarrent leur journée dans le calme.

    De leur côté, le groupe resté au campement se prépare pour une journée se concentrant sur un autre milieu. Ils se testeront sur une grande balade en vélo à travers le massif de Tronçais, à la recherche des chênes remarquables tricentenaires. Avant de partir, un petit test vélo afin de s'assurer que chacun sache se servir des vitesses et des freins. 

    Tandis que certains font les test, d'autres préparent le repas pour le petit groupe resté au camp. Au menu: lasagnes chèvres épinard et flambies en dessert. 

Après-midi: "On peut sauter de là-haut? T'es sûr?"

Le groupe au canoë :  

    Les aventuriers arpentant les eaux du Cher se voient relever plusieurs défis pendant leur déscente du cours d'eau. Pêcher au moins 3 espèces de poisson différentes, faire du feu avec un Fire Stick, et sauter d'un arbre dans la rivière, où le cours d'eau a naturellement creusé une profondeur le permettant. 

    Vers les 16h, la fin du voyage se rapproche: les aventuriers aquatique retrouvent le confort du campement, ainsi qu'un goûter bien mérité. 

Le groupe au vélo :

    Les cyclists de l'extrême sont partis à la découverte des grands chênes aux alentours de 14h. Sur leur chemin se trouvera le chêne Stebbing: chêne de 36 mètres reconnu pour son port magnifiquement droit et son houppier emblématique. Récemment embelli avec un sculpture en bois, c'est actuellement le chêne le plus visité de la forêt.

   Le point d'arrêt suivant est moins joyeux: le groupe passe devant ce qu'il reste des Jumeaux: deux vieux chênes issues de la même souche, dont le survivant est tombé l'hiver dernier, sûrement à cause des sècheresses successives des dernières années. 

    Une petite centaines de mètres plus loin, les jeunes croisent la Sentinelle. Un autre géant de la forêt parti trop tôt. Tenant le record du plus vieux chêne de la forêt, le manque d'eau systématique en été a fini de l'achever, et il est officiellement déclaré mort cet année.

    Sur le chemin de retour, un arrêt est fait au chêne Saint Louis. Cet arbre tricentennaire doit son apparence singulière à un impact de foudre dans les années '70, qui a tué un partie du tronc. L'autre partie survit actuellement sans aucun problème.

    Le dernier arrêt se fait à peine à une centaine de mètres du centre. Ici, Pépé Chêne, de son vrai nom le chêne Saint Jean de Bouis, surveille depuis des générations les groupes d'enfants entrant dans la forêt depuis le centre. Nous le saluons en passant, comme il se doit.

Veillée : "Awoooooooo"

    Au menu ce soir: macédoine de légumes et chili végétarien. Tout le monde étant fatigué après cette longue journée sportive, les volontaires pour la cuisine se sont fait rares ce soir. 

    Veillée longuement attendus depuis l'affichage du planning de ce matin: le camp se regroupe en grande ronde pour jouer au Loup-Garou. L'intrigue est haute, et les jeunes jouent avec une férocité sans égale. Cette fois-ci, les villageois remportent la victoire, mais les Loups Garous jurent prendre leur vengeance...

A demain pour d'autres aventures!

    Matin : "5h du matin, ça fait tôt, non?"

    C'est aux premiers rayons de soleil que la jeunesse s'est activée dans les tentes ce matin. L'insomnie semble être infectieuse, et véhiculée par le soleil, car la moitié du camp en était atteinte. S'en suit quelques heures longues à tourner et contempler la fraîcheur matinale, avant d'enfin pouvoir se lever à une heure plus propice et pleinement profiter de la matinée.

    Le petit déjeuner fût rapide et efficace. A table, les discussions virevoltaient autour d'une seule chose: les nuits à Tronçais ne sont pas forcément très chaudes. Des couvertures en laines ont été ramenés et distribués en fonction, pour éviter les enfants glaçons au matin. Quitte à faire des glaçons, autant qu'ils rentrent dans le verre. 

    Une fois les forces prises, les enfants se préparent pour la suite. Un groupe se détachera des autres afin de préparer la cuisine du midi, tandis que les autres se répartissent sur deux activités:

     Une activité Land'Art dans la forêt: atelier créatif où les enfants utilisent les éléments naturels pour faire de l'art de tout type (sculpture, toiles, paysages...). 

    Le deuxième groupe part en balade, dans le but de trouver et récolter la microfaune forestière, et l'étudier. Les jeunes sont armés d'un pot en verre par personne, et un vivarium portatif qui recueillera les petites bêtes. 12 espèces de bêtes ont été recensées, venant de plusieurs taxonomies : insectes (coléoptères, hétéroptères, lépidoptères, hyménoptères), gastéropodes, myriapodes et amphibiens.

    Pendant ce temps là, le groupe à la cuisine prépare un délicieux assemblage de carottes râpées, de haricots verts, nuggets de poulet et compotes de pomme. La préparation se déroule sans problèmes, et nous sommes fiers d'annoncer un taux de 0% de doigts coupés sur le séjour (pour l'instant).

Au retour des activités, le groupe n'hésite pas à profiter des compétences de cuisine de groupe ayant préparé le repas, et dévore en peu de temps le repas. Il est important de signaler que les enfants 10-14 ans ne sont visiblement pas très fans de haricots, ni de carottes, mais adorent les nuggets. Qui aurait cru?

Après midi : "Euh, c'est maintenant que je peux avoir mon bigot?"

    S'il est vrai que les jeunes générations sont sans cesse en train de changer leur lexique, il me fascinera toujours l'inventivité perplexe de laquelle certains de ces mots font preuve. Toutefois, cette capacité d'évolution lexicale est fortement contrastée par l'absence apparante de mémoire vis-à-vis des consignes énoncés à plusieurs reprises. Au grand chagrin de certains, non, le bigot ne sortira que pendant le temps libre du soir, et non, vous n'aller pas mourir.

    C'est ainsi que les jeunes se mirent à parler, jouer à la pétanque et au UNO ou tout simplement se poser sur une chaise pour écouter les oiseaux. Et effectivement, ils ne sont pas morts. Qui aurait cru?

    Un temps calme sans bigot plus tard (ce qui veut dire téléphone d'ailleurs, pour ceux qui, comme moi, n'avaient jamais entendu parler de ce mot jusqu'à aujourd'hui), le groupe se mets en route pour l'activité de l'après-midi : des jeux sportifs en forêt. Après une courte balade, les jeunes démarrent quelques jeux extérieurs connus revisités, tel la gamelle et la balle au prisonnier. La présence d'arbre et de sousbois rends l'activité plus intéressante, ajoutant un niveau de complexité aux jeux.

    A leur retour, les sportifs de la forêt ont pu profiter d'un goûter composé de beaucoup de verres d'eaux, et quelques morceaux de quatre-quart. Un régal pour le palet et l'esprit. Malheureusement, ils ont oublié de laisser un petit morceau pour le directeur, et du coup ils sont tous privés de dîner ce soir (je rigole, mais je leur en veux toujours de pas m'avoir laissé un bout).

    Douches, jeux, préparation de repas sont désormais au programme, et les jeunes ont enfin retrouvé leur doudou préféré à écran, si ce n'est que pendant une petite heure.

    Depuis la cuisine, des odeurs délicieuses de betteraves, de poulet et de curry trouvent leurs chemins vers les nezs des enfants affamés. Sans beaucoup d'attente, le camp se mets à table pour profiter du plats cuisiné par certains. Nous seront très étonnés de vous annoncer que les betteraves ont plus de succès que les carottes. Toute l'équipe en est perplexe.

Veillée : "Improvisa...quoi?"

    Pour clôturer cette belle journée, l'équipe propose une activité un peu particulière ce soir. Les jeunes se lanceront à faire du théâtre d'improvisation. Par groupe, ils auront quelques éléments basiques imposés, et devront construire une scène à présenter devant les autres. 

    Chaque troupe fait preuve d'une créativité exceptionelle. Les scènes sont diverses et variés, pleines d'humour et d'intrigue. Le jeu d'acteur de certain est très très prometteur...

    Le temps du dodo s'approche vite, et le camp retrouve leurs duvets douillés (renforcés pour certains avec des couvertures en laines). 

A demain pour la suite!